Monde en crise : « L’urgence aujourd’hui est d’abord de nous arrêter. »

Voici bientôt deux ans que nous traversons cette crise dite « sanitaire » qui nous impacte tous et toutes même si cela peut se vivre différemment.
Cette période d’incertitude soulève nombre d’émotions et de réactions diverses.
Cette crise n’est cependant pas isolée… elle n’est qu’un symptôme d’un déséquilibre global de notre monde moderne. Profondément, toutes les crises que nous traversons (écologique, climatique, économique, sociale, éducative, politique…) ne sont que les symptômes d’un déséquilibre sur le plan spirituel dans le sens d’une déconnexion à notre nature profonde, à notre être essentiel.

Les crises sont « initiatiques »… elles sont là pour nous faire évoluer.

Nous sommes appelé(e)s à « grandir », à nous reconnecter et à « retisser la toile du vivant ».

Mon intuition est celle-ci :« L’urgence aujourd’hui est d’abord de nous arrêter »… et pourtant il y a tant de choses à faire et à changer !
Le monde extérieur n’est cependant que le reflet de notre monde intérieur.
Tout est relié.
De plus en plus de personnes s’éveillent à cette réalité, dont parlent toutes les sagesses spirituelles ancestrales et qui est démontrée aujourd’hui par la physique quantique.

Nous arrêter et nous mettre à l’écoute.

Chacun, chacune, nous avons à prendre soin de notre intériorité pour petit à petit sortir de nos conditionnements, revoir nos systèmes de pensées, nos croyances.. qui sont à la source des déséquilibres, de la violence et des souffrances qui en découlent.
Prendre soin de notre intériorité pour « guérir » notre coeur et nous réaligner sur notre nature profonde.
Nous avons appris à vivre à la périphérie de nous-même, identifiés à l’image que nous avons de nous-mêmes et aux rôles que nous exerçons.
Nous n’avons pas (ou peu) appris la rencontre directe, authentique, ni avec nous-mêmes ni avec les autres. La communication en général et plus particulièrement la communication affective reste une difficulté pour la grande majorité d’entre-nous et est souvent source de souffrance dans nos relations ainsi qu’un obstacle à nos réalisations collectives.

Par ailleurs, nous vivons dans une société qui veut tout sécuriser, tout mettre « sous contrôle »… et nous avons de plus en plus peur.
La gestion de cette pandémie n’en est qu’un exemple.
Nous avons besoin de cultiver une confiance, une sécurité intérieure.
Nous avons besoin de restaurer le lien avec le vivant … et cela passe par l’enracinement ou l’ancrage corporel.

Notre monde occidental privilégie la pensée rationnelle, l’action, le résultat, la morale (bien/mal)… au détriment de l’intuitif, du sensible, du corps, de la relation, de l’écoute, du coeur…
Privilégie le « faire » par rapport à l’« être ».
Privilégie le « yang » par rapport au « yin».
Il y a déséquilibre… « nos âmes sont en cage ». Il nous faut retrouver notre nature, ouvrir la « voie du sensible » et réinventer une nouvelle manière d’être au monde.
Nous déposer en nous- mêmes, pacifier notre espace intérieur et à partir de là nous engager face aux défis du monde pour changer ce qui doit être changé.
Comme le dit Thomas d’Ansembourg : « Nous ne changerons pas nos façons de faire si nous ne changeons pas nos façons d’être. »

Sculpture enfant

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